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| Ivalyana, Pyromencienne et Pyrokinésiste [Termine] | |
| Auteur | Message |
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Ivalyana Mirouka
Messages : 6 Date d'inscription : 11/03/2019 Age : 28
Feuille de personnage Rang: Niveau: Barre d'expérience: (1000/1000)
| Sujet: Ivalyana, Pyromencienne et Pyrokinésiste [Termine] Lun 11 Mar - 19:36 | |
| | Nom: Mirouka Prénom: Ivalyana Surnom : Iva Âge : 18 ans Anniversaire : 13 Juin Sexe: ♀ Femme~ Bien que fort peu ressemblante au niveau vestimentaire... Origine: Ine, Préfecture de Kyoto au Japon Groupe: Indépendant Vœu souhaité: Ressusciter ma mère et peut-être aussi mon père... Source personnage sur l'avatar: Fujiwara no Mokou de Touhou
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Des yeux rubis et des cheveux d'argent. Vous n'aurez aucun doute quand au fait que je suis albinos. Ma peau couleur lait est toute aussi belle que douce. Son air fragile me donne un coté vulnérable et touchant, mais ne vous y méprenez pas. C'est mon regard qui dévoilera d'avantage mon attitude et mon aspect. S'il peut se montrer froid, ce n'est pas pour autant que je suis rebelle ou dangereuse. Cet air sombre et sans pitié n'est pas si présent que cela. Quelque fois, je dévoile cette facette de ma nature, et elle pourrait vous surprendre.
Toutefois, ce n'est pas dans ma vie quotidienne que je lance mon regard de prédateur. En temps normale j'ai une attitude joyeuse et même un peu désinvolte. Assez rebelle sur les bords, je m'habille de manière extravagante sans montrer, autrement que par me cheveux, que je suis une femme. La longue chevelure d'argent n'est pas juste un trompe œil, c'est bel et bien mon signe de féminité. Bien que ma poitrine soit toujours cachée, elle reste néanmoins assez correcte pour une femme de mon age. Je ne suis en effet pas en reste physiquement. Une taille fine et une allure assez élégante dans une tenue peu avantageuse. Celle-ci étant toujours composée d'une chemise blanche et d'un pantalon rouge ou noir. Bien souvent, dé que je le peux, c'est les pieds nu que je me promène. Pas besoin de toujours être en chaussure, c'est une question d'habitude.
Hélas, même pour aller en cours je m'efforce de porter la tenue des garçons. Au grand désespoir de ceux qui pourrait savourer ma peau angélique, même au cours de gym je la couvre. Les coups de soleil étant trop fréquent et assez peu agréable, je ferai toujours en sorte d'être à l'ombre. Étrange habitude, mais elle reflète bien une attitude plus distante et réservée, don je ne me cache pas.
Si un combat venait à éclater, je ne foncerai pas dans le tas. Même si c'est entre des personnes que je connais, j'observerais en toute discrétion. La discrétion est ma point d'honneur. Je ne montrerai rien qui puisse ma trahir volontairement. Même dans mes faits et gestes, j'agirais comme un garçon tant que personne n'aura deviné mon vrai visage. Peut-être est-ce une question de timidité ? Plutôt une attitude de défense passive.
Le calme n'est pas trop mon fort. Quoi qu'il arrive, je paraîtrais toujours à coté de la plaque. Alors a quoi bon le cacher ? Une cigarette en bouche, peu importe les lois. Toujours un pied à coté de la plaque, je saurai toujours me faire remarquer par mon silence ou mes répliques alambiquées. Par mes gestes maladroits ou trop juste.
Il est dur de comprendre qui je suis d'un coup d’œil. Peut-être est-ce même l'inverse ? Parviendrez-vous à me connaître d'un regard ?
La solitude a creusé un bien douloureux fossé entre moi et le reste du monde. Je ne sais jamais comment me faire comprendre, bien que j'essaye parfois de me rapprocher de certaines personnes pour briser le mur. Souvent il me semble intouchable et dans de tel moment je me renferme silencieusement et m'écarte. C'est le silence qui m'étouffe, c'est le bruit qui me noie et je perds pieds. Le monde semble sans sens ni goût. Je rêve d'une autre vie que je ne peux atteindre. Traverser une frontière sans retour pour tirer quelqu'un vers moi et faire marche arrière. Tout semble faisable quand on oublie de penser. Tout devient impossible quand l'obscurité nous entoure. Je me plonge de temps à autre dans cette mélancolie et ce désespoir. La raison n'est autre que le chagrin.
Déterminée comme jamais, je ne cesserai de me battre tant que je n'aurai pas gagné. Il me faut réussir là où c'est impossible. Gagner est devenu une priorité et je serai prête à tout pour obtenir ce que je désire. Même si cela m'impose de perdre tout le reste. C'est un appel désespéré, c'est un combat qui semble sans fin, c'est le chemin que j'ai décidée de suivre.
Tantôt joyeuse, rieuse et même moqueuse, il m'arrive d'oublier tout le temps d'une journée. C'est vivre parfois au jour le jour qui me permette de savourer la vie. Tout du moins les miettes qu'il en reste. Je ne vois pas la coupe à moitié pleine, pour moi elle est déjà presque vide. Au bord du désespoir je ne peux pourtant m'empêcher de continuer à me battre à m'accrocher. Il ne faut pas grand-chose, mais de temps en temps, je lâche prise et fonce sans regarder. Se laisser porter par le vent qui hurle en moi, par le brasier qui devient plus fort que tout. Ce feu qui hurler en moi prend parfois le dessus. Je deviens impétueuse et je prends des risques facilement. Je me laisse totalement manipuler par cette rage nouvelle qui me donne la force. Est-ce toujours moi au commande ou mes flammes qui prennent les rennes ? Je ne saurais le dire et je ne me suis jamais opposée à elle, ni même demandée pourquoi elles existaient.
Rancunière ! Faut pas chercher le loup sans craindre d'avoir droit à des retombées ! Je ne suis pas facilement rancunière, « parfois je me souviens même pas des gens alors ! », mais une fois que je me mes en tête un visage avec l'étiquette : Pas gentil ! « ceci est assez puérile je le confirme » je ne lâcherai jamais ma vengeance. Bien qu'il en faille vraiment beaucoup pour me mettre en colère, alors m'avoir sur le dos, c'est quelque chose qui n'arrivera probablement pas.
Naïve, et oui je parle bien de moi-même ! Vous pourriez presque me faire croire que la lune me tomberai dessus si je ne faisais pas trois tours sur moi-même, que je ferais déjà les trois tours. Cela n'est pas toujours aussi flagrant, mais les mensonges sont facilement avalés. Je ne fais pas vraiment la différence entre la vérité et le faux, parce que je ne mens pratiquement jamais. Au mieux, je garde le silence ou détourne le sujet, ce qui ne marche pas très bien…
D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours entendu les vagues venant s’écraser contre le quai et les bateaux. Cette mélodie sauvage pouvait de temps en temps se montrer plus faible, tel un léger mouvement comme un drapeau au vent d’un jour paisible d’été. Cela peut paraître stupide, mais ce son particulier m’apaisait. Peut-être était-ce pour cela que ma mère m’amenait avec elle près de la mer en attendant que mon père revienne. Femme de pécheur dans un petit village isolé nommé Ine. Quelque part au bord de la cote de la préfecture de Kyoto. Le vent iodé et chargé de l’odeur des restes de poissons étaient un parfum si présent que je ne le percevais plus. Pourtant, ma mère se plaignait toujours de cette odeur. Je devais avoir quatre ou cinq ans, quand je lui ai demandé ce qu’elle voulait dire par puanteur persistante et nauséabonde. Cela la fit bien rire de m’entendre essayer de répéter des mots si compliqués.
Un soir de mes six ans, alors que les voisins soupaient avec nous dans le jardin. Un moment qui se répétait dé qu’il faisait assez doux et que les époux étaient à terre. Je ne sais pas pourquoi ce soir me parut si important parmi tant d’autre, mais je m’en souvenais comme si c’était hier. Le ciel étoilé parsemé de petits nuages fuyant l’océan. L’air lourd qui collait à la peau annonçait un orage violant à venir. Ce n’était pas le premier et mon père disait toujours qu’il en avait vu de bien plus dangereux. Peut-être pour me rassurer ?
Alors que j’étais noyée dans la contemplation du ciel étoilé, un des deux enfants de mon âge me bouscula joyeusement. Il voulait que je joue au chat avec lui, son frère et ses deux cousins. Comment refuser ?! Nous passâmes la soirée à courir, puis manger. A mesure que le temps filait, des nuages plus menaçant les uns que les autres s’amassaient. Le sommeil eut raison de moi peu de temps avant que je ne vois un éclaire. Le bruit mit fit sursauter de peur, mais ma mère me rassura. Elle le faisait toujours en me racontant une histoire de dieu de la foudre qui donnait naissance à une enfant des flammes si celui-ci trouvait compagne sur terre. Je ne comprenais pas vraiment le sens de tel propos. Pas plus que les comtes de femmes poissons de mon père et de ses collègues.
Le lendemain matin, je ne vis pas mon papa partir à quatre heure du matin. Le ciel était lourd et bien que le danger semble inévitable, il monta à bord pour suivre son capitaine et aller pêcher. Trois heures plus tard la mer se déchaîna comme jamais. Des flashs aveuglants se répétèrent en grondant si fort que mes oreilles me faisaient mal. Puis le vent se leva, alors que je tremblais de peur, les murs de la maison vibrèrent sous les chocs brutaux. Chaque minute qui passait devenait un enfer plus horrible. Le toit du voisin s’arracha de la maison pour tomber dans notre jardin. Je vis quelqu’un entrer chez nous pour venir dans le sous-sol. C’était notre voisine la plus proche qui cherchait refuge et présence. Son bébé dans ses bras pleurait chaudement. La lourde pluie parvient à se faire un chemin jusqu’à nos pieds. Rapidement le niveau monta nous faisant comprendre que la mer était dans le village. Ma mère me porta pour courir à l’étage, les fenêtres brisées laissaient le vent et la pluie entrée. Les meubles se retrouvaient bousculer contre les murs alors que le froid venait mordre ma peau. Je n’avais jamais connu de tempête jusque-là, du moins je ne m’en souvenais pas.
Quand le vent se calma et que la pluie cessa enfin de nous noyer, ma mère, la voisine et moi, regardâmes depuis la dernière maison du village à l’orée de la forêt qui nous séparait des villes, l’étendue des dégâts. Plusieurs toits s’étaient retrouvés arrachés et abandonné dans les jardins. Une maison près de la mer avait perdu une façade. La nôtre semblait avoir valeureusement survéchue. Ce ne fut pas qu’un aspect extérieure, une fois à l’intérieure, je retrouvais sans mal mais affaire. Humide et glacé, ma chambre avait des airs de piscine vidée depuis peu. Le rez-de-chaussée baignait alors que des meubles flottaient, cela ne semblait pourtant pas inquiéter ma mère. Elle essaya de le cacher, mais son regard se portait toutes les deux minutes vers l’océan. Mon père devait être en mer depuis des heures. Son navire avait trop peu de chance de s’en tirer, elle le savait déjà, ce verdict horrible. Je ne comprenais pas encore pourquoi elle pleurait en cherchant quelque chose dans l’eau de la cuisine. Ce fut des années plus tard que ma grand-mère me parla du bracelet qu’avait offert mon père après leur premier rendez-vous. Je savais que maman enlevait ses bijoux pour cuisiner et faire la vaisselle. Les chances qu’elle le retrouve étaient trop faibles.
Il fallut trois jours pour que la mer se retire et que nous puissions enlever l’eau de la maison. Notre voisine et son bébé resta avec nous, je surveillais l’enfant alors que les deux mères arrangeaient les dégâts. Occupées, maman ne pensa pas à père. Les nouvelles ne pouvaient pas encore être décisive, i n’y avait aucun trace des navires partit ce jour-là.
Cela dura une semaine avant que l’annonce ne soit officielle. Les chances pour retrouver quelqu’un en vie après autant de temps étaient déraisonnables. Bien qu’aucun corps n’ait été retrouvé, nous enterrâmes un cercueil vide. Je ne comprenais pas tout du haut de mes six printemps. Alors je demandais naïvement tous les jours quand père allait revenir. Maman ne trouva jamais la force de me dire qu’il ne reviendrait pas, elle se contentait de sourire en disant bientôt.
Puis un jour, un mois après la tempête, alors que la voisine avait trouvé refuge chez sa famille en ville, maman quitta la maison. Elle me fit promettre de rester dedans et de l’attendre, mais elle ne revient jamais. Un habitant du village l’avait vue se tuer. Je ne saurais jamais comment car, personne ne voulut me le dire, pas même grand-mère.
En peu de temps, je me retrouvais à vivre sans mes parents et avec mes grands-parents. Je ne voulais pas comprendre, ni l’accepter. La seule chose qui comptait, c’était que mes parents allaient revenir. Alors j’attendis au pied du cerisier dans le jardin de grand-père. L’arbre n’avait que quelques années, il était si fin et fragile. Je me souviens de lui avec forts détails. Ses branches tordues étaient souples, elles avaient bien supportée la tempête. Bien que par endroit il en manquait une ou deux. J'en pris une pour jouer avec en attendant. Le ciel se couvrait d'épais nuage, mais cela n'avait pas la moindre importance. J'attendrais, qu'il pleuve ou neige, j'avais décidée de ne pas bouger de là.
Du haut de mes six ans et demi, je refusais de retourner à l'école. Énervant mon grand-père et inquiétant ma grand-mère, j'avais jugée préférable de me laisser mourir. Je ne parvenais pas à comprendre pourquoi mes parents ne revenaient pas. Qu'était-ce la mort? Pourquoi me sentais-je si seule et si triste? Rien n'avait de sens à mes yeux, c'était injuste que je souffre ainsi, mais la vie l'est.
Quand vient mon anniversaire, mes grands-parents jugèrent plus sage de ne rien faire. Ils n'avaient pas oublié, mais je n'avais pas été une bonne petite fille et le fait que je me laissais mourir à petit feu en ne mangeant quelle minimum ou en restant sans bouger durant des heures. Cela avait plus que mériter le droit de ne pas avoir de cadeau. Le soir vient rapidement et ma grand-mère m'expliqua calmement que, c'était cruelle de leur faire endurer une telle chose. J'avais toujours été une petite-fille très vivante et joyeuse. Soudainement, malgré les événements, tout était devenu noir. Elle avait perdu sa fille et craignait de perdre la seule chose importante qu'il lui restait; moi. Bien que ses paroles avaient quelque chose de très triste, car elle me voyait déjà morte. Je ne pue m'empêcher de me demander si ma mère était vraiment partie. N'allait-elle pas revenir? Ma question blessa ma grand-mère qui compris enfin que je n'avais pas pleinement conscience de ce qu'il s'était passé. Elle me prit dans ses bras pour m’emmener voir une pierre tombale. Le nom de ma mère y était gravé, et ma grand-mère m'expliqua alors. Son corps sous terre n'avait plus rien de ce que nous avions connu, mais elle était là en dessous. Cette pierre représentait les souvenirs que nous avions d'elle. Ma grand-mère me parla du cerisier dans le jardin. Ma mère l'avait plantée en priant pour que ma vie dure dix fois celle de cet arbre. J'y voyais un lien sacré et précieux. Je ne devais pas gâcher mon existence...
La semaine suivante je retournais à l'école de mon plein gré. Ma vie repris petit à petit du sens bien que chaque jour je priais devant l'arbre avant d'aller en cours. Quelques fois je m'y attardais le soir pour faire mes devoirs. Être près de ce cerisier ma rappelait la présence de ma mère qui me manquait toujours plus. Un jour, alors que j'avais neuf ans, une camarade de classe me rendit visite. Autrefois ma meilleur amie, j'avais passé mon temps à l'éviter pour ne pas devoir lui parler. Lui expliquer pourquoi mon silence se renforçait et pour quelle raison je rentrais toujours de bonne heure. Tout cela ne la regardait pas, elle n'avait pas besoin de penser à moi. Pourtant, alors que ma grand-mère la guidait jusqu'au petit jardin où je lisais un livre. Mïa, mon amie, me regarda avec des yeux emplis d'un chagrin que je ne compris pas.
-Iva… pourquoi tu me fuis ?
Sa petite voix me parue arrogante. Elle n'avait pas cessé de croiser mon regard sans jamais oser s'approcher jusqu'à ce jour. Je lui en voulais de ne pas être venue plutôt. Je m'en voulais de l'avoir évitée.
-Rentre chez toi Mïa…
-Non ! Pas tant que tu ne m'auras pas dit pourquoi.
C'était énervant de devoir s'occuper de quelqu'un d'autre alors que seul comptait des êtres qui n'étaient plus là. Je ne le réalisais pas, mais je le vis dans les yeux de ma grand-mère. Elle savait que j'avais besoin d'avoir des amis, que rester ainsi loin du monde était mauvais pour moi. Elle l'avait compris en m'observant chaque jour devant cet arbre.
-On ne peut vivre pour les morts. Osa ma parente.
Elle ne m'avait jamais dit quelque chose d'aussi douloureux à entendre. Je lançais mon livre au sol avant de courir pour quitter la maison et aller sur le port. Mon père devait revenir, ma mère devait me prendre encore une fois dans ses bras. Son sourire et sa voix me manquait. J'avais tellement besoin d'être avec elle que les larmes m'empêchèrent de voir correctement. Le choc fut surprenant, rentrer dans quelqu'un de plus grand que soit n'est pas agréable, d'autant que je finie sur les fesses. L'homme m'observa avant de poser un genou au sol.
-Hey petite.
Sa voix grave ressemblait un peu à celle de mon père. Son ton doux ne fit qu’amplifier mes larmes alors qu'il posait son sac pour m'aider à me relever. Il m'examina alors que je pleurais à chaudes larmes.
-Petite, tout va bien. Tu n'as rien. Pourquoi pleures-tu ainsi ?
Son inquiétude me toucha, mais je ne peux m'expliquer. Mes pleures attirèrent l'attention des rares passants et surtout, le regard de mon ancienne voisine qui s'approcha. Elle regarda l'homme qui sentait le poisson et la sueur. Un parfum qui me permettait de revoir dans ma tête le visage de mon père.
-Iva, ma belle que fais-tu ici ?
Demanda doucement la dame. Mon regard se posa sur elle. Son sourire doux me calma doucement alors qu'elle prit doucement ma main pour me reconduit chez mes grands-parents. Mes yeux fixaient cet homme qui ressemblait tant à mon père. Un pécheur avec une légère mélancolie dans le regard, j'aurai peu le confondre encore un peu, si les paroles de ma grand-mère ne me revenait pas à l'esprit. Ne pas vivre pour les morts.
Arrivée devant la maison, je n'osais pas entrer. Pas après avoir fuis ainsi. Ma voisine entra en me regardant. Si je ne bougeais pas, elle n'avancerait pas et personne ne saura que je suis revenue. Je me trompais, elle me prit dans ses bras pour me ramener à mon grand-père. Son regard mécontent s'adoucit en voyant que je n'avais rien.
-Merci à vous de nous l'avoir ramenée. Dit-il à la voisine.
-Votre fille m'avait tant aidée, c'était le moins que je puisse faire.
Ses paroles m'intriguèrent. Je ne voyais pas en quoi ma mère lui était venue en aide. Cela remontait pourtant alors que je n'avais que quelques années. Quelle importance cela avait-il vraiment ? Aucune, mais je voulais savoir. Je voulais entendre parler de ma maman pour me rappeler un peu plus d'elle.
Après le départ de la voisine, je me mis à poser des questions à mon grand-père, sur ma mère. Il me parla d'elle quand elle devait avoir mon age. Ses amis avec qui elle jouait et comment elle avait rencontré mon père. Cela m’apaisa beaucoup et je fis l'effort, au bout de plusieurs semaines, de retourner parler à Mïa. Bien que notre relation n'était plus la même, je peux me sentir un peu plus vivante près d'elle.
Les années passèrent rapidement. A mes onze ans, lors du cours de sport, le seul endroit où je pouvais dépenser cette énergie que je ne parvenais pas à contrôler. Entre mon chagrin pour mes parents et ma colère envers les camarades de classe qui trouvaient amusant de me narguer sur le sujet, je ne pouvais me libérer de ce mal aise que durant la course que nous faisions chaque semaine. Le soleil était déjà haut dans le ciel et son poids pesait sur mes épaules. Dans quelques jours nous allions être en vacances, mais cela ne m'était pas venu à l'esprit alors que le professeur donnait le départ. Tout ce que je voulais, c'était sentir mes muscles brûler sous l'effort, le vent sur mon visage, les chocs de chaque pas. Cette sensation d'être en vie et de pouvoir presque voler.
Enfin, la douleur dans mes muscles arriva, mais avec elle une chaleur qui ne me brûlait pas. Je ralentit ma course en remarquant que j'étais entourée de flamme. J'aurai due paniquer, mais je n'avais pas mal tendit que mes habits de sport partait en fumé. Que m'arrivait-il ?
[Correction en cours]
Pyromancienne [Verrouillé] La divination grâce aux flammes. Le premier permet de lire l'avenir dans les flammes. Bien que cette lecture soit une interprétation imprécise, elle permet toujours de distinguer certaine chose. Ce n'est pas des images du futures ni de mots, mais une lecture plus visuelle qui consiste à interpréter les ondulations des flammes. Leurs couleurs et même simplement l'odeur qu'elles dégagent. Rien n'est ni bon ni mauvais, mais tout ce qui est comprit doit être dit à voix haute, sinon des conséquences peuvent apparaître sous différente forme chez le pyromancien. Les conditions : Tout le monde ne peut pas lire l'avenir et ce n'est pas avec n'importe quoi qu'il faut le faire ! Avant tout, cela ne m'est possible qu'avec du bois de cerisier ayant le même age que moi. Comment une telle chose aussi délicate à été découverte ? Par le hasard, il fait assez bien les choses. Soit, c'est un don transmit de parents à enfants, parfois il saute des générations et d'autre fois il apparaît sans raison ni logique. Il faut aussi apprendre à lire, cela ne vient pas d'instinct. Si la lecture est destinée pour une personne, c'est celle-ci qui doit allumer le bois. Le pyromancien ne peut pas lire pour lui-même. Il peut faire une lecture en pensant à une personne ou à l'avenir, mais pas directement pour lui-même. Ses intentions et désires seront trop présent et fausseront la lecture. Pyrokinésie [Éveillé] La manipulation des flammes. Avant toute chose:Il existe deux types de réactions jouant avec la chaleur. L' endothermique qui nécessite de la chaleur pour se faire. Elle est présente naturellement partout, notamment pour refroidir un corps vivant : la transpiration. Les déodorants et d'autre produit sous forme d’aérosols, lors du changement d'état de ces produits qui passent du liquide au gazeux. Il y a tout un tas de réaction endothermique les unes plus intéressantes que les autres. Quand à la seconde, l' exothermique est la plus courante et la plus connue des deux. Elle est assez facile à provoquer avec des frottements, de électricités, bref, le dégagement de chaleur est partout. Ce qui nous intéresser le plus est précisément cette seconde forme de changement thermique. Les flammes en sont la forme la plus visible, mais elle n'est pas la seule. L'accélération moléculaire peut provoquer plusieurs types de montées rapide en température, allant d'un simple dégagement de chaleur supportable pour l'homme à des flammes, voir de l’électricité. Rappelons que le courant électrique n'est que le déplacement d'électron, et bla bla bla… Le cours de chimie et de physique peut être long, on ne va pas s'y attarder de trop. La pyrokinésie est la manipulation du feu, mais dans ce cas amusant, il ne s'attarde pas là. Plus haut, je vous ai parler de l'endothermique naturel chez les êtres vivant, je vous préparais pour la petite annonce. En vous informant de la différence entre les deux, je peux ainsi mieux vous expliquer le problème technique qui est lié à la pyrokinésie particulière dont j'ai eu droit. La manipulation en elle même est assez relative au niveau de chacun. La note spéciale est l'origine de ces flammes. Celle-ci sont crées grâce à un comburant peu commun, la transpiration, la sueur, bref ce que la peau dégage en permanence dé qu'il fait un poil chaud pour refroidir l'organisme. Celle-ci s'évapore en provoquant une réaction endothermique. Si celle-ci contenait certain substance, la création d'une réaction opposée serait facilement possible. C'est mon cas. Une sueur contenant une subsistante magique inconnue et in-identifiable qui non diluée s'enflamme d'une friction ou d'un choque. Fort heureusement, lors d'apparition de flamme, de l'eau suffit pour les éteindre. Ma peau ne brûle pas, pas plus que mes yeux, mes ongles ou mes cheveux. Bref, tout se qui touche le contacte de l'air ne s'enflamme pas. Hors, mon sang, il ne devient pas une torche liquide, mais il carbonise. Une coupure est donc très douloureuse quand je m'enflamme. Le seul avantage est que le sang ne coule plus, mais cela peu empirer les dégâts… La résistance naturelle au haute température est aussi une chose très pratique. Cela ne m'empêche pas de ne pas supporter les UV ni le froid ! Et quand celui débarque, il est naturelle que ma capacité à m'enflammer se fait moindre. On ne sue pas de la même manière quand il fait deux degrés que quand il en fait dix. Style de combat Avec une capacité telle que celle-ci, la meilleur technique de combat est le corps à corps. L'effort physique fait suer et plus de suer égale donc plus de flamme. Rien ne vaut donc frapper de toutes ses forces et pour ce faire le taekwondo est l'art martial le plus réactif. C'est aussi pour cela que je marche pied nu, pouvoir foutre un coup de pied rapide ne fait pas super mal, mais avec des flammes dans les dents c'est une autre histoire. Mon, niveau actuelle n'est pas plus haut que la barrette verte, bref le troisième niveau sur dix pour avoir la ceinture noire… celle-ci pouvant aller jusqu'au douze plus haut supplémentaire. Bref, une apprentie loin d'être forte ! L'art martial est basé sur la rapidité, l'agilité, la technique puis seulement après la force. Bien que cette dernière soit rapidement renvoyée dans la première. Plus le coup serra rapide, plus il fera mal et s'il est bien maîtrisé, il peut faire très mal. Certain coups de pieds sont plus douloureux que d'autre, mais cet art ne se limite pas à shooter son adversaire. La parade ne se fait pas non plus, uniquement avec les mains et avant bras, quelque coup de poings peuvent être donner et un certain nombre de clé de bras existent aussi. Cet art est notamment présent dans l'armée Coréen, d'où elle est origine. -Pseudo : Iva~Ita~Niraki~Eva~Kyria~ Et plein d'autre, mais appelez moi Ita ou Iva~ -Âge : 23 ans Patron! -Comment avez-vous connu le Forum ? Par Shido~ mais entre nous deux c'est Yuki~
Dernière édition par Ivalyana Mirouka le Mer 24 Avr - 10:36, édité 5 fois |
| | | Bradamante Lancer
Messages : 24 Date d'inscription : 02/10/2017
Feuille de personnage Rang: E Niveau: 7 Barre d'expérience: (60/1000)
| Sujet: Re: Ivalyana, Pyromencienne et Pyrokinésiste [Termine] Jeu 21 Mar - 1:24 | |
| Hello~ Je viens de voir le tag dans le titre de ta présentation et voulais donc juste te demander confirmation que ta fiche est terminée, afin que l'on puisse commencer à se pencher dessus Je préfère demander des fois que tu ais des modifications de dernière minute à ajouter. Ce serait dommage que l'on commence à évaluer alors qu'une idée supplémentaire te traverse l'esprit ;P Merci d'avance pour ta confirmation ou non~ |
| | | Ivalyana Mirouka
Messages : 6 Date d'inscription : 11/03/2019 Age : 28
Feuille de personnage Rang: Niveau: Barre d'expérience: (1000/1000)
| Sujet: Re: Ivalyana, Pyromencienne et Pyrokinésiste [Termine] Jeu 21 Mar - 15:24 | |
| Hey hey Oui je confirme, ma fiche est bien finie o/ |
| | | Shido Emiya Master
Messages : 97 Date d'inscription : 22/10/2017 Age : 30
Feuille de personnage Rang: D Niveau: 17 Barre d'expérience: (550/1000)
| Sujet: Re: Ivalyana, Pyromencienne et Pyrokinésiste [Termine] Ven 22 Mar - 18:02 | |
| Coucou Ivalyana, nous te souhaitons la bienvenue parmis et je vais m’occuper de ton premier avis !
Commençons par le commencement, le physique : J’ai remarqué quelques petites fautes ou plus simplement des fautes de frappe, je te donne un exemple : son air fragile me donne un coté vulnérable et touchant. Je pense que tu voulais écrire « Mon air fragile» et bien, j’ai retrouvé plusieurs petites erreurs comme celle-çi parséminé dans le texte ce qui je trouve coupent légèrement la lecture . J’ai relu plusieurs fois pour être sûr. Ensuite, je trouve un peut dommage que la fin de ton physique ressemble plus a du mental au final.
Le mental : je n'ai pas grand chose à redire, comme le physique quelques fautes qui peuvent potentiellement la lecture. J’admets avoir eu du mal à comprendre le caractère d’Ivalyana , tes tournures de phrase sont un peut étrange , j’ai l’impression de lire un poème ou peux être même de la philosophie . J’ai dû relire plusieurs fois pour le comprendre réellement. Je reste aussi sur mes appuis que la fin de ton physique irait bien mieux dans ton mental !
L’histoire : j’ai eu un gros souci pour l’histoire, il manque cruellement d’indicateur de temps ! Au tout début de l’histoire, tu nous parles de tes parents, de ton père mort à la mer, etc. , mais j’ai eu du mal à situé tous ça. Je n’ai vraiment pas réussi à situer ou on en était de la vie de ton personnage qu’au moment de l’apparition de son pouvoir à l’âge de 11 ans. Je pense que cela manque d’un petit paragraphe sur la naissance de ton personnage . Sa date de naissance, a quel âge, le drame arrive, ou elle vit ? C’est des indicateurs qu’il nous manque cruellement à la lecture et sa m’a empêcher de lire ton histoire à fond. J ‘ai quand même lus la moitié de ton histoire avant de savoir qu’elle âge, tu avais.
Ensuite un autre point qui me chiffonne, c’est au sujet de Kira, il t’a donc appris à te battre ? Mais pourquoi au juste ? Parcequ’il a vu une fille prendre feu des qu’elle se mettait à courir et à se jeter à la mer ? De nouveau, il me manque encore l’indicateur temps pour savoir qu’elle âge avait Ivalyana , Ivalyana avait 11 ans lors de la découverte l’apparition de son pouvoir pour la toute première fois , si je suis bien le contexte du forum ainsi que ton âge dans l’histoire tu la découvert en 2118 , sois 1 an après la propagation du virus . En 1 an, il y a peut de chance qu’il t’ouvre les bras ouvert comme ça à part si lui aussi avait eut le malheur d’être touchée. Le virus ses propager dans le monde entier, mais les premiers cas ne se sont pas directement montrer.
Le dernier sujet qui me chiffonne et qu’a la lecture, j’ai eu l’impression que Kira savait ce qui était une guerre sainte. Hors a part si l’appât du vœu à fait son effet, il aurait du théoriquement ne rien y comprendre tout comme toi. Et pourquoi t’apprendre à te battre précisément ?
J’aimerais bien savoir comment tu as pu apprendre la mort de celui-ci en effet cette guerre sainte étant spéciale , tout le monde peut rentrer dans Tokyo, mais personne ne peut en sortir , aussi bien , objet , humain qu’animaux . Tokyo connaît les nouvelles du monde, mais on un peut plus de mal à transmettre les leurs . Heureusement les téléphones portables et autres objet informatique fonctionne à merveille à Tokyo.
Et pour Finir la magie : déjà au début de ton aventure, tu ne pourras en utiliser qu’une seule alors je te demanderais juste de nous confirmer ton premier choix. Je n’ai pas grand chose à redire l’une elle peut voir un certain avenir sous condition, tandis que l’autre elle s’enflamme grâce à sa sueur. J’aurais juste aimé voir dans ton histoire comment tu appréhender ta magie et surtout comment tu arrivais à la maîtriser.
Voilà les points que j’aimerais que tu revoies :
- Une petite relecture. - Mettre les indicateurs temps au bon endroit et pas à la fin de l’histoire pour faciliter la lecture de celle-çi. - Choisir une de tes deux magies pour commencer ( La deuxième sera débloquée plus tard lorsque tu auras atteint le rang nécessaire. - Revoir un peut le passage concernant Kira. - Un passage ou elle appréhende et apprend à maîtriser sa magie. - Une intro pour nous mettre dans le contexte avant la mort de ses parents
Dernière petite chose : tu as remplis dans tes informations la ligne voeu , mais elle n'est utile que pour les masters , donc a part si tu compte en devenir un dans un futur . Tu n'ai pas obliger de la remplir .
Voilà une fois ses corrections faite je te donnerais mon oui et un deuxième admin passera te donner son avis . |
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