Une Rencontre Des Plus Banal ... [RP LIBRE]

Je sortais de la boutique tout en suivant Archibald quelque peu déçu qu’il ne veuille pas nous accompagner. Puis je tournais la tête vers les trois personnes devant moi, visiblement deux d’entre elle avait l’air de se connaître, ou du moins de cette déjà croiser.
Je m’approchais du jeune homme et lui dit :

« Vous connaissez Archibald monsieur ?»

J’étais un peut trop de nature curieuse et je me demandais comment les deux personnes auraient pu se rencontrer. Je me grattais les cheveux puis une question me venais très vite en tête.

« En fait monsieur ! Vous vous appelez comment ? Excusez-moi de mon impolitesse, je ne même pas présenter. Je suis Shido Emiya , la jeune fille, c’est Yoko ! Et le vieu monsieur là bas c’est Archibald !»

J’attendais la réponse du bel homme avec impatience.

Une Rencontre Des Plus Banal Shido , Libre ....

Commençant ainsi à s'aventurer dans la rue, le vieux Britannique ne tarda pas à être accosté par celui dont-il plus que présumé l'identité. Ce dernier cherchant à savoir si tout deux étaient déjà venue à ce rencontré. La situation étant complexe pour Allan, il avait tout de même un angle d'approche pour ce sortir de cette situation. N'ayant pas le temps de répondre, le jeune homme qui les accompagnait ne tarda pas à faire les présentations. Mettant en évidence le nom d'emprunt d'Allan, ce dernier vint à tout de même répondre, jouant tout de même la perplexité. Faisant mine de plisser les yeux pour scruter l'autre Britannique, il vint à lui répondre ceci :

Oui, Archibald, enchanté. En tout cas, maintenant que je vous vois de plus prêt, je crois que nous nous sommes déjà rencontré effectivement. Lança-t-il en grattant sa barbe. N'aurions-nous pas le même médecin traitant par hasard ? Il me semble que c'est grâce à lui que nous nous sommes déjà rencontré. Enfin, au sein de sa salle d'attente, bien évidemment.

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Identité: Yoko
Age: Inconnu
Statut: Apparaît quelque peu énervée mais beaucoup plus calme
Équipement:
Veste en cuir, Jean noir, Bottes à talon haut, combinaison moulante dépassant des habits, Téléphone portable.

Narration | Yoko | Autre Ennemi | Autre Neutre | Autre Ami

La réponse du vampire était pas trop loin de ce à quoi je pouvais m’attendre. Un tact particulier montrant l’intelligence et la perfidie d’un être fourbe aux objectifs les plus obscures. Je me fais alors silencieuse conservant ce visage imperméable entre la colère et la patience. J’aime faire ce sourire, celui qui dit “Si dieu ne fait rien maintenant ça va mal finir”. C’est vrai quoi on est pas Dimanche!

Le plus jeune des deux garçons commence à faire les présentations et enfin j’entends son prénom. Il s’appelle donc Shido… C’est marrant dans le vocabulaire du jiu-jitsu le Shido est la première faute commise dans la distribution des pénalités. Je me secoue la tête et me ressaisis. La rigolade c’est pour après. Il faut que mes sens soient aiguisés et mon esprit toujours focalisé sur la petite faute… Euh Shido. Je suis aisément le jeu des présentations et réponds:
”Enchantée” de faire votre connaissance.

Finalement, les deux démons parlent ensemble. J’essaye de décoder leur conversation mais à part qu’ils se donnent rendez-vous plus tard à la pharmacie ou au toubib… Leur message codé ressemblerait presque plus à une tentative de noyer le poisson. Comme si deux personnes qui se connaissent ne veulent pas que l'autre le reconnaisse… Cela serait vraiment ridicule si je ne voyais pas clair dans leur petit jeu. C’est évident que vous vous connaissez. Vous allez pas me dire qu’avec un flux magique comme celui-là vous ne vous connaissez pas? Ou que vous n'êtes pas capable de vous reconnaître comme deux entités dangereuses? On dirait une pièce de théâtre qui n’en finit pas. J’inspire longuement par le nez avant de rentrer dans la conversation.

Excusez-moi de vous déranger messieurs mais cela fait un moment que l’on est devant le magasin et peut-être que nous dérangeons la potentielle clientèle. Pourrions-nous discuter sur le chemin? Un coin à l’ambiance sonore plus agréable comme un café à chouette siéra mieux à deux personnes qui viennent de se retrouver. Nous irons au pachinko une fois que vous y serez? Qu’en pensez-vous?

Au poker on appel ça mettre tapis. Je n’ai pas d’autre solution que de jouer carte sur table vis-à-vis de leur envie d’être tranquilles. Ils pourront échafauder leurs plans diaboliques dans un lieu calme aux oreilles indiscrètes réduites. Le problème serait s’ils veulent absolument que l’on reste comme des insectes autour d’eux.

Le jeune homme plein de vie et de convenance avait emboité le pas de l'homme qui en imposait, il vint m'accoster comme enjoué de voir que deux étrangers se connaissaient alors qu'ils étaient si loin de leur pays. Il se présenta comme Shido Emiya, ainsi que ses compagnons dont l'agitée du nom de Yoko.

- Connaître serait bien un grand mot mais on s'est déjà croisé une fois, j'ai la mémoire physionomiste...Enchanté, je m'appelle Benedict Blackwell, j'espère que vous passez une bonne journée jeune Monsieur Emiya. Saluais-je avec un sourire courtois en tendant ma main vers mon interlocuteur.

J’acquiesçais de la tête en signe de réciprocité vis-à-vis de la fanatique, ne cherchant pas à attiser plus sa bêtise de me considérer comme le mal en personne. Rivant droit comme un i à l'attention du vieil Archibald, je plongeais mon regard dans le sien pour y lire une quelconque attention, ou du moins de l'hostilité envers ma personne mais que nenni. Il prit le temps de me dévisager, avant de se gratter la barbe pour faire mine de faire appel à ses souvenirs, je penchais plutôt une pause afin de dénicher une réponse discrète sur notre rencontre des temps passés aux deux gens.

- Archibald oui c'est bien ça ! Vous m'en voyez ravi qu'un homme tel que vous puisse se rappeler de notre rencontre fortuite, surtout que cela ne date pas d'hier.

Empressée de nous larguer à tout prix dans un café, l'adolescente japonaise s'enquit de faire cette proposition désobligeante. L'éducation des jeunes de cette époque concernant le respect était à revoir, je n'appréciais guère son attitude hostile tout comme son insistance discourtoise. Mon expression facial n'émit aucun énervement, je balayais une nouvelle fois ses intentions, je conviais mon confrère britannique à nous suivre toutefois:

- Dites moi très cher, que diriez-vous de boire une tasse de thé en ma compagnie, ainsi que de ceux qui souhaitent s'y joindre ? Je suis sûr que notre bienfaiteur ici présent, saurait nous dégoter un salon de thé près du Pachinko pour que cette demoiselle s'exerce à frauder. Enfin si vous voulez bien cher ami, je ne désirerais pas vous alourdir d'une quelconque tâche. M'adressais-je finalement à Shido.

Mon regard jonglais entre les deux hommes et la jeune femme , visiblement Yoko avait l’air un peut présser d’aller jouer au pachinko , même si je ne comprenais pas vraiment pourquoi ...

Je me méttais à regarder l’homme juste à côté de moi . Du coup il s’appelait Benedict Blackwell ? Comme Archibald , il ne devait certainement pas venir d’ici . J’attendais tranquillement que leur discution se finisse lorsque le jeune homme me proposa d’aller boire une tasse de thé avec lui , je le regardais tout en lui répondant :

« Oh sa sera avec plaisir de vous emmener de vous délécter d’un bon thé ! Je pense savoir ou se trouve le meilleur café du coin , il est juste en face du pachinko d’ailleurs !»

Je me grattais le menton avant de lui redemander :

« Mais dites moi monsieur Benedict , pourquoi parlez vous de faudre pour Yoko ? Elle ma pourtant assurer avoir l’âge requis pour y jouer ...»

Je m’approchais doucement de son oreille et lui chuchota au creu de celle-ci :

« Vous pensez qu’elle veut tricher ... ?»

Une Rencontre Des Plus Banal Shido , Libre ....
Enchaînant quelques banalités avec l'illustre détective ainsi grimé sous l’identité d'un certain Benedict Blackwell, ce dernier vint à très rapidement à rebondir sur l'idée de la jeune fille qui les accompagnée. Proposant ainsi, une discution autours d'un thé/café, il ne tarda pas non plus à pourrir verbalement la jeune fille et prétendant ses attentions sans doute fondé pour un détective de sa trempe. Réfléchissant à cette idée alors que le jeune Shido poursuivait la conversation, l'Archer ne pouvait revenir sur ses propos donnés à ce dernier quelques instant plus tôt, car cela aurait prouvé sa mauvaise fois à l'idée de suivre le jeune duo il y a encore quelques minutes.

Non, navré, je ne peux vraiment pas vous suivre, comme je vous l'ai dit jeune homme, je suis attendue pour l'heure, mais à l'occasion cela sera un plaisir de prendre le thé en votre compagnie M. Blackweell. Lança-t-il montrant des signes de regret faussement sincère.

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Identité: Yoko
Age: Inconnu
Statut: Semble s’être anormalement calmée
Équipement:
Veste en cuir, Jean noir, Bottes à talon haut, combinaison moulante dépassant des habits, Téléphone portable.

Narration | Yoko | Autre Ennemi | Autre Neutre | Autre Ami

Ignorée. C’est le mot qui défini le mieux cette magnifique conversation ainsi que mon intervention. De plus l’individu exécrable et malfaisant n’hésite pas à me parler de fraude lorsque lui-même c’est fait reprendre par un civil pour une cigarette. En réalité ça me faisait plus rire qu’autre chose mais je retenais cette humeur du mieux que je pouvais.

Il fallait que je trouve un moyen d’écarter Shido des deux individus mais le jeune homme est trop curieux, brut de décoffrage et m’ignore un peu trop. Il ne prend pas la peine de me répondre et mentionne mon prénom plusieurs fois…

Heureusement pour moi, l’un des deux monstres se décida à partir ce qui même en m’ignorant était plus que ce que j’avais imaginé. Cependant je ne comprend pas ce que cela veut dire. Peut-être que quelque chose qui me dépasse ce produit sous mes yeux et que je me trompe sur certains points? Mais lesquels? Serait-ce eux les fameux mages responsables du dôme invisible? Plutôt que de me poser maladroitement des questions je devrai juste observer. Plus j’aurai d’informations plus je serai rodée. Si seulement on nous en avait dit un peu plus sur ce qui risquait de traîner dans les rues j’aurai réfléchi à deux fois avant de sortir jouer.

Vu que la situation semble déranger fortement le propriétaire du magasin je prend une grande bouffée d’air que j’expire en me disant que finalement le comte Dracula ne nous fera rien. Je me trompe peut-être mais après tout on est en plein jour et j’avais cru lire que les vampires n’aimaient pas la lumière du jour.
T’inquiète pas Shido il a juste deviné que j’étais mineur et que je voulais jouer à un jeu de hasard rien de plus. Pouvons-nous cependant nous dépêcher de partir? J’ai pas envie que le gérant du magasin appel la police parce qu'on fait fuir sa clientèle… Quant à vous Archibald, au plaisir de vous avoir rencontré désolé pour mon comportement préjudiciable de tout à l’heure. Dis-je en baissant correctement la tête en guise de salutation. Je fais tout de même gaffe que ce geste ne me porte pas préjudice en le faisant le plus rapidement possible.

Le chasseur arrangé tel un homme moderne, portant néanmoins son couvre-chef d'aventurier, refusa la nouvelle invitation tièdement. Comme un gentleman, je ne cherchais ni à lui forcer la main, ni à connaitre les raisons de son départ, je présentais tout de même dès lors qu'il désirait prendre congés sous une fausse sincérité. Pouvais-je le blâmer de se défaire de ce rassemblement bien étrange? Assurément que non, je n'étais moi-même pas l'initiale instigateur et je ne l'aurais pas été de mon plein gré. D'une intonation de voix qui se voulait conciliante, je le rassurais en toute franchise:

- Je comprends mon ami. Ce sera donc avec joie Archibald, au plaisir de vous revoir dans une endroit plus propice à l'échange de platitude, bonne journée Monsieur. Un hochement de tête en signe d'au revoir, un sourire se dessinant sur mes lèvres.

Je me rivais ma concentration sur la question qu'avait précédemment faite le jeune japonais, il paraissait étonné de savoir comment je pouvais affirmer que Yoko irait frauder dans une salle de jeu d'argent. Ce dernier alla même à mon oreille pour me chuchoter naïvement, si elle allait tricher. En tout cas, le départ du vieil homme ne l'affecta pas le moins du monde, il avait ce petit caractère de rêveur enthousiaste. La gazelle du groupe se manifesta de nouveau, elle lui fit comprendre que j'avais du le deviner, ensuite elle enchaina sans préambule sur l'évidence qu'on bloquait inutilement le passage de l'épicerie. Je me retins de lui faire la remarque qu'elle se trouvait la plus proche de l'entrée, attisait les flammes de la tension n'était pas très british.

- En effet, ne trainons pas plus sur un trottoir si étroit, Shido, guidez-nous je vous prie.

D'un geste de la main entendu et engageant afin de lui confirmer que nous le suivions. J'attendis patiemment de nous mettre en route, au bout de quelques mètres de marche silencieuse, je concédais à satisfaire la curiosité du jeune homme, s'approchant assez prés de sa personne. J'exposais mon raisonnement à nu avec calme:

- J'ai pu aisément analyser la tranche d'âge de notre chère comparse à l'aide de plusieurs points. L'élément le plus évident est tout d'abord sa corpulence et sa musculature, on peut y apercevoir à travers sa veste et son habit moulant le trait de ses muscles. Son corps est façonné, toutefois et malgré ses formes, on peut remarquer un certain manque de symétrie à certains endroits causé par la formation continuelle de sa croissance. Vous me direz que la croissance humaine s'arrête à 25 ans, il est vrai mais l'écart reste assez modéré pour affirmer qu'elle n'est ni trop avancée, ni dans les prémisses de l'adolescence. Passons à sa dentition, saviez-vous qu'on utilisait les dents en médecine-légale pour connaitre l'âge de toutes espèces animales, et ne nous faisons pas exception en tant qu'humain. Nous acquerrions chaque jour de minuscules petites lignes au niveau de l'émail, je vous accorde qu'il faut avoir l’œil exercé et très attentif pour avoir résultat concluant. Pour finir ma déduction se fonde sur sa démarche et plus précisément son enjambée, que vous pouvez dénoter de plus vive, couplée au fait qu'elle soit sportive. Yoko, dites-moi si, toutefois, je me fourvoie en vous donnant entre 15 et 16 ans.

Ma requête de confirmation était purement rhétorique, néanmoins, au vue de l'évolution en ces derniers siècles de la morphologie de l'humain, il y avait un fort risque que je puisse me louper d'une ou deux années.

Je regardais partir Archibald et lui faisais des grand signe de main pour le saluer tout en lui criant :

« Au revoir Archibald ! Encore merci ! Et surtout saluer votre fils de ma part !»

Je continuais mes salutations pour lui dire au revoir quand Benedict me fit vite comprendre qu’il fallait peut-être commencer à bouger d’ici, je les regardais tout en leur disant :

« Venez ! Je vais vous emmener dans le coin du pachinko !»

Je commençais donc ma marche, me mettant bien sûr devant tout le monde pour pouvoir les guider. La route se passait plutôt bien jusqu’au moment ou le jeune homme me rejoignait pour m’expliquer comment il avait deviné que la jeune fille avait menti sur son âge. J’écoutais attentivement ses explications tout en regardant la jeune fille du coin de l’œil pour voir si elle nous suivait toujours.

Soudain, le jeune homme demandait à Yoko si finalement, il avait raison sur sa théorie ou son diagnostique. Avant que la jeune femme réponde, je m’arrêtais et montrer du doigt un bâtiment un peut décrépis.

« Le pachinko est juste là !»

Puis je montrais au jeune homme un bâtiment beaucoup plus récent avec une petite pancarte juste devant :

« Et le café et ici !»

Je les regardais, attendant patiemment de voir ce qu’il allait faire.

Identité: Yoko
Age: 16
Statut: Semble hésitante
Équipement:
Veste en cuir, Jean noir, Bottes à talon haut, combinaison moulante dépassant des habits, Téléphone portable.

Narration | Yoko | Autre Ennemi | Autre Neutre | Autre Ami

"Archibald" était parti, il n'en restait plus qu'un et celui-ci semble ne pas vouloir lâcher facilement l'affaire. J'allais devoir surveiller une tea party alors que je jouais dans une salle brillante que j'adore? Je me posais toutes ces questions sur le chemin que nous montrait Shido. En soit c'est celui que je parcourais avant de tourner à l'épicerie...

Le monstre expliquait en quoi il avait deviné que j'avais 16 ans. J'ai trouvé ça plutôt farfelu mais je lui accord au moins que j'ai trop montré mes dents. A quoi bon mentir là où on en est. Je fait un oui de la tête en gardant le visage neutre.
C'est exact j'ai bien 16 ans. Si je vais à la salle à Pachinko c'est parce que je peux... Du moins à Osaka je le pouvais. Je voulais voir pour Tokyo.

En effet à Osaka la plupart des salles à Pachinko étaient gérées par les yakuza. A Tokyo c'était moins sûr mais je trouverai moyen de dire que j'ai 20 ans et ça passera à moins que l'un des deux ne vende la mèche pour le plaisir de ruiner ma journée. Je soupire alors que nous arrivons entre la salle à Pachinko et le café proposé.
Ma décision était prise si Shido voulait continuer de suivre ces êtres néfastes quoi qu'il arrive je ne pourrai pas le garder toute la journée. Il y a certainement d'autres de ces créatures et beaucoup plus dangereuses en ville. Quand j'ai entendu parlé de guerre sainte j'étais loin de m'imaginer que cela impliquerait de tels personnes.

Shido avant qu'on ne se sépare j'aimerai te parler un peu en privé si tu le veux bien. Pour avoir la conscience tranquille il faut que je le prévienne du danger qui l'attend. Je pourrai partir une fois cela fait.

Je souris à l'affirmation qu'affichait la jeune femme farouche même si elle semblait peu convaincue par mes arguments, je m'en offusquais nullement. L'ignorance du public était déjà désespérante à la fin du XIXème siècle, pourquoi les choses auraient-elles changer en "si peu" de temps ? Un espoir aurait pu être le cas avec la réputation de mes aventures dans le monde entier, malheureusement, l'admiration s'arrêtait au logicien et non à ses procédés de déduction. Quel dommage ! Levant les yeux au ciel, content d'avoir tout de même visé juste sur son âge, je me contentais d'avancer d'une démarche élégante à l'aide de ma canne.

Nous déambulèrent dans les rues sous le regard de divers passants, me dévisageant avec intérêt voire me pointant du doigt au vue de ma longue veste et de mon faciès imperturbable. Nous arrivâmes finalement au carrefour où Shido nous montra les deux destinations: le Pachinko et le café à hiboux. Alors que j'allais traverser la route pour rejoindre l'établissement public avec Shido, Yoko demanda une entrevue privé avec notre jeune guide. Un petit sourire moqueur apparut légèrement sur mes lèvres, avant de me tournais vivement vers la demoiselle en effectuant une petite révérence.

- C'est ici que nos chemins se séparent Miss Yoko, bon courage pour gagner. Dis-je d'un ton sarcastique. Bonne journée.

Je pris finalement la tangente, m'engouffrant dans la petite boutique. Une fois rentré, je pus visualiser un cadre sobre aux hululements diverses et variés, un café tout à fait cosy comme je l'ai apprécié. J'allais m'assoir à une table, je leur commandais le meilleur thé pendant ce temps une chouette vint se poser sur l'une de mes épaules intriguée par mon arrivée. J'observais l'animale blanche tachetée aux yeux ambres agars, lui flattant allégrement le crâne.

- Tu es une belle créature, saurais-tu si on peut fumer ici ? Demandais-je d'une voix douce et détendue face à ses hululements heureux.

Mon thé Darjeeling finit par arrivée quelques minutes, je décidais de le boire tranquillement les yeux fixés sur le couple en pleine discussion.

Nous étions à peine arrivés à l’intersection que les deux personnages était presque déjà partit chaqu’un dans leur coin, je les regardais avec un peut d’étonnement quand soudain Yoko demanda de me parler en privé :

« Euh, oui bien sûr, il y a aucun souci pour une discussion.»

Je lançais un regard vers Benedict et lui d’un ton calme :

« Si vous voulez vous pouvez allez dans la boutique , je vous rejoins une fois que j’ ai fini de discuter avec Yoko.»

Je regardais Benedict partir en directions de la boutique, mais je ne pouvais m’empêcher de voir une certaine ... Moquerie dans sa façon de dire au revoir à Yoko. Il était donc possible de mépriser ou même de se moquer d’une personne qu’on ne connaissait à peine, et bien, je ne l’aurais jamais cru. Je me tournais maintenant face à Yoko étant donné que nous étions seules au milieu de la route comme deux poteaux, je me grattais la tête avant de lui dire pour briser le léger blanc qui s’était installer :

« Fais attention au pachinko ! Il y a des gens malfamé là-bas, alors ne leur cherche pas d’embrouille ! Sinon tu voulais me dire quelque chose ?»

Je la regardais avec un air innocent, comme à mon habitude, attendant une réponse de la jeune femme.

Identité: Yoko
Age: 16
Statut: Calme et sérieuse
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Veste en cuir, Jean noir, Bottes à talon haut, combinaison moulante dépassant des habits, Téléphone portable.

Narration | Yoko | Autre Ennemi | Autre Neutre | Autre Ami

Enfin le danger nous avait quitté. Pour ne pas éveiller plus de soupçons je lui dit aurevoir de la main équipée d'un beau sourire. Shido comptait le rejoindre et j'en soupirais. Alors que j'allais m'adonner à un long discours sur les dangers que représente cet homme, Shido me fit remarquer qu'il y avait des gens dangereux au pachinko et qu'il fallait que je face attention.

J'ai nerveusement éclatée de rire. Il n'y a pas à dire tu es plutôt unique en ton genre. Oui je voulais discuter avec toi concernant les deux individus que tu as rencontré il y a peu. Cet "Archibald" et ce "Benedict" sont très dangereux. Garde tout ce que je vais te dire pour toi s'il te plaît. J'aimerai que tu face attention à toi, même que tu n'ailles pas à la rencontre de ce prénommé "Benedict" dans ce café. Mais je ne pourrai pas t'y empêcher je suppose. Sache juste qu'il y a des chances qu'il s'intéresse au peu de magie qui est en toi même si elle est juste supérieure à la moyenne.

J'attendrai sa réponse avant d'aller au pachinko.

J'observais les allées et venues du serveur, déduisant sa situation familiale précaire, ses études littéraires qu'il payait grâce à son travail actuel. Mon esprit se satisfaisait de mon analyse sur la foule attablée dans ce café, remettant mes connaissances à jour, quelques fois un peu désappointé par l'aspect technique de certains individus. La technologie avait progressé, dire que le téléphone venait seulement d'apparaitre mon époque pour que cela devienne un petit boitier portable.

J'attirais les coups d’œil furtifs, je fis mine de ne pas m'en rendre compte, mon attention dérivait vers les quelques hiboux et chouettes posées sur ma table. Celles-ci me scrutèrent avec intensité comme si ils sentaient qu'ils avaient à faire un humain peu commun, je souris ravi de la considération qu'on m'offrait, les animaux ressentaient plus facilement les phénomènes exceptionnels que les hommes en général. Je me délectais de mon thé avec parcimonie, je pianotais de mes doigts fins la table pour reprendre dans mon imaginaire un célèbre morceau d'Andrew Manze. Je finis par fredonner l'air, cela faisait bien longtemps que je n'avais pas touché à un violon, mais j'étais doué pour les mélodies mélancoliques ou dynamiques.

Pendant ce temps le couple atypique continuait de discuter au-dehors.

Comment pouvait-elle savoir que j’avais du mana en moi ? Je commençais à stresser pour ma propre personne. Je me demandais comment elle pouvait savoir tout ça, je détournais les yeux et lui dit :

« Mais voyons Yoko , la magie n’existe pas ... Pourquoi tu dis de pareilles choses ... ?»

Je ne la regardais même pas en disant sa autant dire que je ne savais absolument pas mentir, je me mis à la regarder tout en lui disant :

« En tout cas fait bien attention à toi d’accord ? Shinjuku peut se trouver parfois dangereux ... Surtout pour une jeune fille et ne dépense pas trop au pachinko ! À bientôt !»

Je lui souriais doucement et m’inclinai pour la saluer amicalement et me dirigeais doucement vers le café , je me demandais ce qu’elle voulait dire par «dangereux» Benedict et Archibald ne ressemblait pas à des personne dangereuses, du moins pas a ce que je me faisais en idée .

Je décidais d’obstruer, c’est pensée de ma tête et rentrait doucement dans le café, je tournais la tête à droite puis à gauche , finissant par repérer Benedict du regard, je m’approchais de sa table tout en tirant la chaise face à lui en lui disant :

« Excusez-moi de vous avoir fait attendre...»

Je posais mon coude gauche sur la table regardant l’entrée du pachinko pour voir si Yoko allait y rentrer, attendant que la serveuse vienne me demander ma commande ...

Identité: Yoko
Age: 16
Statut: Rassurée
Équipement:
Veste en cuir, Jean noir, Bottes à talon haut, combinaison moulante dépassant des habits, Téléphone portable.

Narration | Yoko | Autre Ennemi | Autre Neutre | Autre Ami

Il m'a bien fait comprendre que j'ai été bête de m'inquiéter. Même si il a cet air innocent, il ne l'est pas forcément du coup je soupire et le regarde partir avec un léger sourire qui cette fois est loin d'être forcé.

Le dos de ma main sur ma hanche j'attends de le voir entrer dans ce café avant d'aller à la salle à pachinko. Un gorille... Un homme de grande taille avec des lunettes noires et un crane chauve se tient devant moi les bras croisés. Il me demande une pièce d'identité ce à quoi je montre une image de moi quand j'étais dans l'arène étant plus jeune. D'une rapide comparaison l'homme me fait entrer en me faisant passer par la case directeur.

S'en suit alors une longue discussion avec le directeur qui demandait où j'étais passée, pourquoi avoir quitté Osaka pour venir à Tokyo avec toute la merde qui s'y passe et bien entendu combien il pourrait payer pour m'avoir en tant que soldat. Je lui fit vite comprendre que j'étais juste là pour m'amuser un peu dans la salle et que pour le reste j'étais déjà embauché par quelqu'un d'autre. Plutôt compréhensif il me laisse l'accès à la salle. Je l'en remercie et lui dit.

Si jamais vous avez besoin d'aide, venez me demander à l'église.

Je ferme alors la porte et commence à me délecter de ce paradis sonore. Je m'installe à ma borne d'arcade et tire les billes dans un seau que j'ai rempli au préalable. Enfin je peux profiter un peu de mes vacances.

[Fin du RP pour Yoko]