Merlin ▬ " Hé toi là bas avec ton casque à cornes, présente-moi ta femme, tu sauras pourquoi t'as des cornes ! " [ Complète ]

Apparition captivante.
Voilà deux mots qui résument bien le ressentit quand à mon apparence. Je n'ai pas hérité de la nature incube de mon géniteur, cependant, je pense qu'ici, ses gênes sont visible. D'une beauté indéniable, j'aspire une certaine sérénité, un calme et un voile de mystère, tout étant attrayante, comme un aimant.

Une longue chevelure blanche, coupée de façon relativement courte à l'avant, donnant ainsi des mèches de toutes tailles, une coupe hétéroclite aux reflets violines et argentés, sous la lumière du soleil, d'autres couleurs semblent paraître, offrant ainsi tout l'éventail de teintes de attribué aux arc-en-ciel, le tout donnant une allure surnaturelle à ma crinière.

On notera qu'à mes oreilles des plumes blanches dont le pourtour est rose sont assemblées en forme de fleurs. Elles sont accrochées aux lobes de celles, bien que l'attache soit, bien souvent, cachée par des mèches ivoires.

Ma chevelure encadre mon visage triangulaire aux traits fins, comme gravés dans l'albâtre tant ma peau est claire, presque laiteuse. Deux perles améthystes mordent mon faciès, lui offrant cette étincelle vivace qui me différencie d'une statue. Je possède des lèvres charnues, toutes aussi bien dessinées que le reste de mes traits. Un nez fin et pointu, ainsi que des pommettes saillantes complètent le tableau.

Je glisse souvent sur ma tête une capuche immaculée, mes vêtements quand à eux sont tout aussi lumineux. Bien souvent ce sont de lourds apparats qui rappellent les mages. Ces tissus donnant une apparence aérienne, et renforce mon allure de jeune mage. Enfin jeune... C'est mon apparence qui dit ça, bien évidemment, mon âge s'est perdu au travers du temps.

Stature. Pas forcément bien grande d'un point de vue strictement masculin, je n'ai pas à rougir de mes cent soixante-dix-huit centimètres. Ni de mes soixante-huit kilos. Je ne suis pas musclée, je possède évidemment une poitrine relativement développée sans être plus grosse que ma tête non plus.

J'ai toujours une attitude relativement placide. Un air assez détaché, un sourire léger sur les lèvres, comme si je m'amusais de ce monde qui m'entoure sans réellement avoir les pieds dans celui-ci. Je marche calmement et ne semble que rarement m'alarmer, comme un tigresse sur d'elle qui observe la scène avec une fausse innocence.

Je promène toujours un sceptre noir orné d'or. Il est finement ouvragé, lui offrant une apparence surnaturelle, il possède de splendides rubans de couleurs pastels, épais, reliant l'arc décrit par le bois ébène à la partie droite qui suit la forme basique de l'objet.

Ma personnalité ? Comment je me comporte ? Vous voilà bien curieux. Incapable d'attendre que je sois face à vous pour vous faire votre propre idée ?

Je suis d'un calme souvent déconcertant. Il semble, d'apparence du moins, que je prenne toute les situations avec une certaine légèreté. Je m'amuse des réactions effarées quand je reste placide, sans m'exciter dans tous les sens comme tous ces mortels qui sont autour de moi. Je n'ai plus le temps de devenir folle au moindre imprévu, en parlant des imprévus, ils semblent glisser sur moi comme des banalités supplémentaires. Je ne suis pas amorphe, juste détendue en toute circonstance. Ce calme est bien souvent communicatif, pourquoi rester tendu à mes côtés, je suis comme ces brises qui caressent l'herbe grasse des prairies, rafraîchissante.

Justice, je fais attention à ce que mes actes soient justes. Je suis toujours impartiale dans mes décisions, droite, je reste fixe sur ce qui me semble être la meilleure solution. Il est d'ailleurs difficile de me faire changer d'avis. Malgré cela je reste quelqu'un de bon en soit. Le principal c'est que la meilleure solution soit appliquée. Et en général, la meilleure solution avantage mon master. Si quelqu'un prend une raclée ? Oh, il l'avait juste mérité, c'est ce que les lois dictaient.

Beaucoup me déclarent comme immature. Ce à quoi je réponds avec cette nonchalance habituelle que c'est leur manière de voir les choses. Malgré que je ne sois pas une mortelle, j'accepte les mots parfois déplacés des Hommes, je leur pardonne, cela ne serait pas amusant autrement.

Je protégerais votre bonheur, c'est pourquoi, ne vous en faites pas, j'aurais toujours l'air heureuse. Je n'ai aucun soucis, un sourire sempiternel plaqué sur le visage. Bien que vous ne saurez jamais que je suis celle qui préserve votre sourire, je resterais à vous observer.

Je suis bonne et sage, c'est l'image que je renverrais toujours, certains ont même dit que je m'exprimais parfois de manière énigmatique, comme les petits biscuits chinois vous voyez. J'aimerais vraiment comprendre vos émotions, oh mais je les comprends... Mais vous voyez, j'aimerais... Les comprendre. Paradoxal dit comme ça. N'oubliez pas, je me nourris de vos rêves, je suis succube dans le fond, je ne suis pas l'une des vôtres. Peut-être que le cœur humain est bien trop compliqué pour moi, ou bien je cherche peut-être un peu trop à compliquer les choses ?

Beaucoup décrivent les incubes et leurs représentantes féminines comme des ennemis de l'humanité, mais... Je vous protège, vous et votre sourire, suis-je vraiment votre ennemie ? Il est indéniable, je suis une alliée de l'humanité.

En dehors de cela, j'apprécie le bleu et le blanc, je trouve ces couleurs formidables, pas vous ? J'aime aussi draguer mes interlocuteurs. Hommes comme femmes, c'est amusant de jouer la séduction, et de jouer avec les retranchements pervers de mes interlocuteurs. Débauchée ? Complètement. Je suis amicale et courtoise... Cependant certains ont pensé que j'allais trop loin. Comme si cela leur déplaisait !

Nombreux sont les mages qui jalousent mes capacités, normal, je suis exceptionnelle, qui ne jalouserait pas ma puissance indéniable ? Rangez donc vos Casters aux placards. Je suis la plus grande Caster, la meilleure parmi les meilleurs, vos mages ne sont que du second ordre à côté de moi ! Oh vous en doutez, allons donc.
De toute façon, votre avis m'importe peu, je crois en mon Master, je dois mettre mon pouvoir à son service. Master est l'espoir de l'humanité, une fois que tout sera enclenché, je n'aurais plus qu'à observer la destinée s'accomplir.

Si j'échoue ? Impossible. De toute façon, je disparaîtrais des mémoires sans créer énormément de problèmes, je ne serais plus là, comme si jamais je n'avais existé, les mortels m'oublieront, magique, n'est-ce pas... Seulement cela à part, en étant parfaitement sérieuse, j'aurais toujours du mal à m'y faire, ironique n'est-il pas.

« J'aime le monde des humains... Tant que ça ne va pas à chacun d'eux individuellement... Ahhh... Je pense que certaines choses devraient rester non dîtes, n'est-ce pas ? »

Mon histoire ? Devons-nous vraiment remonter à tout cela ? N'est-il pas mieux de garder le temps à sa place ? Non, il n'y a pas de il était une fois, il n'y a pas de bonheur éternel, de cocon d'amour.

Mère ? C'était une splendide princesse du pays de Galles, son nom... ? Oh je ne m'en souviens pas de son étiquette, c'était juste une femme magnifique, du moins, c'est ce que les contes disent à son sujet, aucun nom n'a été mentionné aussi loin que mes souvenirs remontent.

Mon père quand à lui ? Un homme qui n'est pas des vôtres. Oh non. C'est un incube, il est dit qu'il résidait dans le vide entre la Terre et la Lune, un être formidable n'est-ce pas ? Cet être surnaturel serait celui grâce à qui je ne vous suis pas égale.

Alors que j'étais encore jeune, j'ai laissé aux mortels des prophéties qui bien qu'elles furent pour beaucoup irréelles, mais alors que les mots s'échappaient de mes lèvres, rien ne semblait aller à l'encontre des mes mots.
Il y a tant de prophéties qui ont forgé la réalité de mon existence que je pourrais vous rapporter. Tant d'histoires qui semblent déconnectées de la réalité... Pourtant. Tenez écoutez donc cela. Si, restez, pour vous conter mon histoire, je dois aussi vous raconter la sienne.

Il y a longtemps, deux dragons dormaient sous le mont Emrys. L'un était blanc comme la poudreuse, de splendides écailles ivoires aux reflets nacrés. Le second quand à lui, était rouge, sa peau écailleuse portant de sublimes reflets rubis. Ils étaient tous les deux enlacés, dans un sommeil des plus profonds. Seulement. Un jour. Ils vont s'éveiller. Et lorsque leurs yeux s'ouvriront, ils vont se battre. Faire couler le sang jusqu'à ce que l'un d'eux l'emporte.

Comment cela vous ne comprenez pas cette prophétie ? Ne voyez vous pas ? Le reptile carmin est la représentation imagée de la Bretagne, quand son homologue immaculé, lui, désigne les Saxons. Il est dit qu'à terme, le dragon sanglant allait l'emporter sur celui à la robe pâle, car le royaume de Bretagne, réuni sous un grand roi, va enfin réunir ses forces. Ainsi, la Bretagne régnera surement sur la Gaule et Rome.
Bien évidemment, cette prophétie n'est qu'une de celles que j'ai laissé aux mortels. Il y en a bien d'autres, désignant guerres et même la mort du grand roi.

Je suis aussi connue pour avoir servit Uther Pendragon, père du roi Arthur Pendragon. Ce roi était éperdument amoureux de l'épouse du duc de Cornouailles, un de ses plus fidèles sujets. L'homme en était si fou, vous l'auriez vu, il ne rêvait que d'Igraine. Désespéré, le roi m'implora de l'aider à gagner l'amour de la duchesse. C'était mal. Aussi je ne pouvais accepter sans apposer des conditions spécifiques. S'il souhaitait gagner l'amour de sa Dame grâce à mes tours. Soit. Seulement, il devra laisser son enfant à ma charge.

Si aveuglé par ses sentiments, Uther s'est empressé d'accepter, comme s'il pouvait céder la Bretagne pour cette femme. Grâce à mes tours, l'homme pu se marier avec la duchesse de Cornouailles. La princesse Igraine et Uther unis, naquît le roi Arthur. L'enfant comme promis fut sous ma tutelle dès sa naissance.

J'ai décrit au père du bambin, une prophétie sur le destin de sa progéniture. Je me suis arrangée avec Uther pour créer un héritier très spécial, un enfant possédant l'« essence d'un dragon ». Arthur est donc né comme un être humain, imprégné de la magie de l'un de ces fantastiques reptiles ailés.

J'étais assurée qu'il deviendrait roi. Pour preuve j'en tenais sa séparation avec le château. Je l'ai confié à messire Antor, pour qu'il soit élevé comme descendant d'un chevalier. Alors qu'il grandissait, je l'ai visité, accompagnée de messire Kay à qui j'ai fait jurer de garder le secret. J'ai veillé sur Arthur, comme l'aurait fait une mère poule, je lui ai appris énormément de choses.

J'ai préparé Caliburn pour le choix du prochain roi. Ceci dit, sur tous les valeureux qui ont tenté... Tous sans exception ont échoué, et l'épée des rois n'a pas bougé d'un millimètre dans son rocher. Alors que résignés, les participants ont décidé d'effectuer une joute pour décider qui serait sacré roi de Bretagne. Les observant avec attention, ils n'eurent pas le temps de mener à bien leur idée. Arthur s'est approché de l'épée avec détermination, se préparant à la tirer de son rocher sans hésitation. C'est le moment qui m'a semblé le plus opportun pour lui parler de son destin.

Debout, adossée au rocher, je lui ai expliqué que devenir roi reviendrait à ne plus être humain. Il devrait réfléchir avant de prendre cette décision. Je l'ai prévenu, qu'en tirant Caliburn du rocher, il sera condamné à mourir, une mort misérable, car tel l'avait décidé le peuple. Je lui ai même offert la vision de ce qui l'attendait.
A-t-il renoncé ? Non. Au contraire, sa détermination ne s'est même pas effritée. Il m'a affirmé qu'il avait toujours été préparé pour ce jour depuis sa naissance, il a aussi ajouté que dans cette vision que je lui ai donné, il croyait dur comme fer aux sourires qu'il y a vu. En avouant ça, ses mains se sont refermées sur l'épée des rois, Caliburn, répondant à son appel, céda et sortit de son rocher, comme si elle n'avait jamais été prisonnière mais simplement posée là. Gravement. J'ai acquiescé, fermant les paupières. Je lui ai avoué que ce miracle, lui coûtera ce qui est le plus important à ses yeux.

Notre héro à perdu Caliburn plus tard, elle recevra deux présents de la Dame du Lac : Excalibur & Avalon. Je lui ai alors demandé, avec mon plus grand sérieux. Quel objet est le meilleur ? Sans hésitation, il choisit l'épée. S'attirant mes foudres, l'épée est bien pour attaquer certes, mais le fourreau le protégera.
Malgré ma formidable clairvoyance, bien que j'ai prévu l'effondrement de la table ronde et les crises de la Bretagne... Je suis partie. Je vous ai parlé de m'effacer des gens comme si je n'avais jamais existé, n'est-ce pas ? Je ne pouvais continuer de marcher aux côtés de ce bon roi, je ne pouvais continuer de suivre ses pas et me délecter de son avancée. Je suis passée de l'autre côté, rejoignant les terres utopiques d'Avalon.
Celle qui fut jadis mon apprentie, Vivian, la fée du lac m'a piégée en ces lieux chimériques. Je me suis approchée de cette tour où sur la porte était inscrit : " Seuls ceux doté d'innocence peuvent entrer. " J'ai poussé la porte, les murs ont jaillit du sol, essayant de sortir de la tour par le haut, comme celle-ci fut dénuée de toit, je me suis vide rendue compte que la tour s'élevait indéfiniment, m'emprisonnant de manière efficace. Le rêve qu'est Avalon est devenu cauchemar. Pourtant, je suis censée être en mesure de prévoir tout cela, hélas, je n'en ai pas été capable. Je n'ai jamais pu exprimer à Arthur tous les regrets que j'ai pu avoir. C'est dans cette tour, que j'ai pu voir défiler mes derniers jours, m'éteignant mystérieusement, dans un lieu nimbé des mêmes volutes.

Le passé est ennuyeux vous savez, écrivons l'avenir ensemble.

Merlin en tant que Caster lance des sorts, mais vous serez surement surpris d'apprendre que la mage des fleurs excelle à l'épée. Ce qui semble de prime abord très curieux pour une mage, il s'avère que celle-ci est une excellente bretteuse, elle aurait par ailleurs été l'instructrice d'Arthur Pendragon. Son épée est une reproduction de la sainte Excalibur.

Elle possède un splendide bâton décrit précédemment symbolisant sa classe de mage, ses sorts partent tous de celui-ci. Elle préfère se battre à l'épée car pourquoi incanter des sorts compliqués lorsque l'on peut directement les frapper à coup d'épée sacrée ? Et c'est aussi parce qu'elle a tendance à se mordre la langue lorsque les incantations sont trop longues.

Du coup, lorsqu'elle se bat, Myrddin maintient un équilibre entre les deux. Elle use d'illusions déguisées en attaque magique et frappe à l'aide du sosie parfait d'Excalibur. Elle ne peut pas user du Noble Phantasm qui est rattaché à l'arme que le ferait Artoria / Arthur Pendragon. Se sachant moyenne en combat au corps à corps, elle se sert de son épée que si elle sait que ce sera plus utile que sa magie.

On notera aussi de son côté à préférer voir ses héros combattre pour elle et se délecter de la scène. Son aversion à incanter par peur de se mordre la langue l'emmène sur cette voie.
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GARDEN OF AVALON : The Forever-Sealed Utopia  ▬ Anti-Unit
« Laissez-moi vous compter l'histoire d'un roi. »
« La mer intérieure de la planète.
La plateforme de la tour de guet.
Depuis le bord du paradis, vous entendrez mes paroles.
Votre histoire sera emplie de bénédictions.
Que passent seuls, ceux qui sont sans péchés.
Jardins d'Avalon ! »
C'est le noble phantasm de Merlin. Toute la zone se couvre de fleurs, apparaissant comme une formidable utopie. Cela reproduit sa dernière demeure, la tour où Vivian l'a confinée. Elle est cerclée d'un formidable champ de fleurs au parfum délicat qui semble s'étendre à perte de vue dans le ciel. Peu importe les ténèbres ou les enfers, un soleil viendra baigner les pétales délicats et les protagonistes de sa lumière chaleureuse.
Le lieu où Merlin se trouve est loin d'être la représentation des enfers, non, c'est une terre emplie d'espoir.
En outre du bonbon pour les yeux qu'est le noble phantasm de Merlin. La mage aux fleurs profite d'une zone riche en mana et peut ainsi user librement de sa magie et de son épée sacrée. Cependant l'air chargé de mana est cité comme nocif pour les servants modernes.

-Pseudo : Naamir
-Âge : 20
-Comment avez-vous connu le Forum ? J'ai ouvert el famoso arcane du topsite.

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