Voulez vous jouer avec moi ? (finish)

Le pas nonchalant un homme des plus étranges parcours souvent les rues en pleine en nuit entre deux tournées dans des maisons de jeu aux alentours.

La première chose l’on remarque sûrement chez lui, c’est tout d’abord sa tenue vestimentaire des plus atypiques. La plupart du temps vêtu de son grand et très peu discret costume blanc accompagnée de son haut de forme, il ne se résout pas à prendre des vêtements plus discret affirmant que cela rendrait la vie beaucoup moins amusante. Cette tenue tout du moins montre l’une des faces de sa personnalité, celle de l’excentrisme et d’un certain goût pour la démesure illustré par les couleurs qu’il utilise.

Si l’on oublie un instant sa tenue vestimentaire, on peut si on le souhaite observer plus attentivement son visage. Les cheveux violets, les yeux vert-forêt, les canines plus développées que la moyenne, il est possible de le confondre quelques fois avec un vampire.
Toutefois contrairement à beaucoup de gens de ce type, il est clairement l’opposé de ce que l’on appellerait une personne froide. C’est un être qui semble jovial, toujours à rire, à sourire ou à plaisanter sur tout ce qui passe à portée de lui. Pour autant est ce que montre son visage est la vérité ? C’est là toute la question le concernant. C’est une personne difficile à lire car on ne peut jamais vraiment savoir ce qu’il pense et ce qu’il ressent.

Concernant son état général, notre homme est aussi de grande taille mesuré environ 1m95. Sa démarche et sa posture sont toujours nobles et assurées, le regard au loin. Le moindre de ses gestes est étudiée et faits avec grande attention pour se donner ainsi une apparence en fonction de l’interlocuteur.

On pourrait dire en soit qu’il s’agit d’une personne qui s’aime à se penser en manipulateur.

Faust semble à première vue comme celui tout à fait dans ligne de ce qu’il parait être. C’est une personne vivante et très énergique, toujours en train de vadrouiller et de faire des plaisanteries certes parfois douteuses.


Jovial en permanence, il est pour ainsi dire extrêmement rare de le voir autrement que de bonne humeur. Il ne semble pas connaître la véritable mauvaise humeur ou la tristesse. Chose à vérifier.

Car oui, lorsque le masque tombe, ce qu’est notre homme est bien différent.

Sa véritable nature dévoilée, elle montre de lui, un facette à la fois sombre cruelle et sadique dont le but premier dans l’existence n’est que l’assouvissement de ses désirs égotistes d’amusant qui évidemment peuvent mettre en danger ceux qui l’entoure.

Il est une personne calculatrice, manipulatrice, immorale, ayant pour habitude de falsifier sa personnalité jusqu’à la rendre absolument naturelle. Naturellement à cause de cela, il était plus que normal que son égo commence à gonfler jusqu’à faire de lui un parfait orgueilleux qui aime rire au dépens des autres.


Pour lui, il est évidemment une existence supérieure aux autres existences de ce monde, et cela, dans tous les domaines qu’il juge digne qu’il y ait pose les yeux surtout si les domaines en question sont intellectuels, car notre homme apprécie énormément ce genre de chose. La politique, la stratégie, la réflexion, la science… Que du bonheur !

Jouer et utiliser les autres… De toute façon, ce n’est pas comme s’il se préoccupai des conséquences indirectes… Il est après tout une définition des plus exact de ce que l’on peut appeler un être cynique et machiavélique. Car disposant de très peu de morale, il ne voit les autres que comme des chiffres à exploiter jusqu’à leurs décès où le chiffre sera à zéro.

Le monde est une échiquier, c’est cela qui le rend si amusant…

Prostré dans une chambre en très mauvais état, un homme adossé contre le mur se lamente tête baissé. Le vieil homme semble dans un état de désespoir total. Son nom ? Johann Georg Faust. Personne mythique de l’Allemagne sous la réforme et la renaissance, son histoire à connu maintes versions, mais ce que nous allons compter aujourd’hui est l’histoire véritable de ce personnage mystérieux qui encore aujourd’hui fascine ceux qui sont près à tous les sacrifices pour atteindre leurs objectifs et leurs rêves.

Née en 1466, l’homme âgé, souffre actuellement d’être au sommet de ses arts que sont la science et la magie sans qu’il puisse pour autant résoudre l’aporie qu’est la connaissance universelle. Enchainant successivement phase de dépression et d’intérêt soudain et très bref pour un domaine, il attend sa mort sans pouvoir faire quoi que ce soit…

Il repensait à sa vie, au temps qu’il avait perdu… Ses 60 années d’une vie inutile et insignifiante… Il était censé être un mage au sommet de son art, vanté par ses pairs… jalousé par d’autre… Mais pour autant il était incapable de répondre à tous… Il était incapable d’atteindre la connaissance universelle… Il était obligé d’admettre que finalement, il ne savait rien… Mais le mage ne pouvait pas l’accepter. Il avait sacrifié toute sa vie pour atteindre cet état de conscience.

Il lève ses yeux fatigués et vieillissant… Il avait pourtant fait le nécessaire. Il ne pouvait pas avoir fait tout cela pour rien. Pour une chose qu’il ne pourrait justement jamais réussir. Il n’avait jamais profité de sa vie, jugeant qu’il pourrait le faire après et maintenant le voilà dans cette situation. A haïr sa vie. A haïr le monde. A haïr Dieu.

Ses yeux se tournèrent alors sur un livre non loin de sa position. Un livre d’invocation. Il pourrait peut être essayé ? La lumière se ralluma dans ses yeux alors qu’il se levait pour prendre le livre entre ses mains et l’examiner. Parcourant rapidement les pages, son doigt s’arrêta sur un sort d’invocation d’esprit élémentaire de terre. Regardant un instant les paramètres du sort, son visage s’éclaira d’un sourire avant de brusquement se fermer. Il venait de se souvenir d’un moment dont il ne voulait plus se rappeler. Ce moment où face à une entité spirituelle, il avait compris qu’en temps qu’être humain, il y avait, malgré son niveau des limites, des entités que lui-même ne pouvait dépasser. Il pensait avoir atteint le sommet mais venait de se rendre compte qu’au dessus du plafond qu’il pensait être le sommet, se cachait un monde encore plus immense qu’une dizaine de vies ne pourrait permettre de franchir. Qu’un humain ne pourrait franchir…

Son regard tomba à nouveau sur la table mais cette fois sur une fiole sombre. Du poison, un poison qui le libérerait par la mort. Il n’attendait plus rien de la vie… Tous ses espoirs avaient été brisés, autant en finir.

Es tu certain de vouloir en finir d’une telle manière ?

Les yeux de vieil homme se tournèrent rapidement vers la voix. Malgré l’âge avancé, l’homme était encore vif. Derrière lui se trouvait visiblement un étudiant… C’était curieux… Il ne l’avait absolument pas vu venir. Comme s’il était apparu de nulle part. Etait ce vraiment un étudiant ?

Faust se méfiant de ce genre de chose tout à fait douteuse. Ainsi, il répondit d’une façon sèche tout en reposant la fiole sur la table.

Qui êtes vous et que faites vous ici ?

Le jeune souria légèrement d’un air détendu tout en haussa les épaules.

Voici une question bien surprenante pour un homme qui affirme n’avoir que faire des noms et des apparences.

Le vieil homme toujours calme souria.

Ce n’était qu’une question de principe rassurez-vous. Je sais reconnaître un diable qu’en j’en vois un.

Le diable à l’apparence d’homme commença à applaudir légèrement avec un air déçu sur le visage.

Voilà qui est triste. Je voulais faire durer le suspens bien plus longtemps. Mais au moins je sais désormais que vous êtes à la hauteur de votre réputation.

Ah mon niveau et à mon âge, je peux dire que je sais tout de même des choses.

Faust fronça les sourcils.

Mais cela ne répond pas à la question principale. Que voulez vous fils du chaos ?

Le démon fit trois pas avant de poser son regard vers l’extérieur en observant les rues depuis la vitre.

Je suis simplement intrigué par vous et je souhaiterais vous offrir mon aide. Le pouvoir, la liberté des entraves… Je peux tout offrir…

Faust ferma un instant les yeux avant de regarder le livre d’invocation sur sa table.

Je ne suis pas assez ignorant pour ne pas connaître vos manières d’agir. Et puis de toute manière ce n’est pas comme si j’avais quelques choses à vous demander. Ce monde ne peut rien m’offrir de plus que le tourment.

Et c’est pour une chose aussi futile que tu souhaites la mort ? Une chose qui pourtant ne te plaira surement pas.

La non existence peut dans certains cas avoir des avantages…

Des avantages dont celui de ne plus simplement avoir conscience. Pourquoi gaspiller ta vie pour une chose qui viendra de toute manière après. Dévore le temps qu’il te reste. Met le à profit et peut être trouveras tu le chemin. Et je peux t’y aider.

Et qu’est ce que tu veux en échange de cet acte de pure générosité ?

Nous aurons tout le temps de nous occuper de cela plus tard.

Non, je sais que vous autre être égoïste. Exprime clairement ce que tu veux ou part d’ici.

Si méchant…

Il semblait attristé avant de redevenir sérieux.

Pour te répondre, je souhaite te servir ici dans ce monde, te permettre d’obtenir ce que tu n’as jamais eu, le gout du plaisir. Et en échange à l’heure de ta mort, tu devras me rendre l’appareil.

Je me fiche de ce que tu désires, ce n’est rien pour moi. Mais je ne vois pas pourquoi accepter, je ne désire plus rien de cette terre qui me ferait signer ce pacte que tu me proposes.

Engage-toi et je montrerais que je peux réchauffer ton cœur.

Penses-tu que je m’engagerais dans une tractation aussi insensé. Faisons alors un pari, si tu parviens à me faire ressentir ce que tu décris, alors mon âme sera à toi.

Faisons ainsi.

Signant de son sang le vil pacte du démon, Faust se mit soudainement à rajeunir à vu d’œil, alors qu’il regardait calmement et sans aucune émotion les rides de ses mains avant de relever le regard vers le démon qui gardait toujours au visage son grand sourire assurée.

Comment aurais je pu vous aider avec le peu de temps qu’il vous restait ?

Quel est ton nom démon ?

Je suis l’esprit qui toujours nie ; et c’est avec justice : car tout ce qui existe est digne d’être détruit ; il serait donc mieux que rien n’existât. Ainsi, tout ce que vous nommez péché, destruction, bref, ce qu’on entend par mal, voilà mon élément. Vous pouvez m’appeler Méphistophélès… maître.

Je vois que tu aimes les tournures de phrase inutile pour dire une chose aussi simple.

Chacun ses défauts…

Ainsi commença le pari entre Méphistophélès et Faust, un pari ayant pour jeu et mise, une âme.

Le démon décida d’abord de conduire Faust dans les lieux où l’on pouvait y trouver la vie sous sa forme la plus décadente et épicurienne, les tavernes. Le mage n’avait jusqu’alors jamais sérieusement fréquenté ce genre de chose, il trouvait que cela était une totale perte de temps, une perte qu’il pourrait utiliser à travailler dans sa philosophie de vie purement utilitariste.

Autour d’un verre avec le démon, ce dernier essaye de convaincre Faust que ces derniers ont retrouvé le véritable plaisir, ce que visiblement le mage ne croit pas. Des vies aussi simples et grossières ? Pourrait-on appeler cela le plaisir ? Il n’y voyait que des idiots heureux dont il e ne voulait absolument pas faire partie.

Cet événement fut le premier échec du démon, le premier d’une longue série. Qu’importe ce que le démon, lui proposait, Faust n’était ni convaincu, ni émoustillé au point que même le malin ne trouvait à cette heure pas de véritable solution. Mais un jour d’elle-même, par la volonté du destin, cette solution vint d’elle-même aux deux compères.

Alors que Faust qui même si son âme était en jeu, aurait aimé que le démon gagne son pari, il croisa dans la rue une magnifique femme dont il tomba amoureux au premier regard. Grâce à ses anciens pouvoirs de repérage et d’analyse, il parvient finalement à trouver son identité. Une certaine Margaret.

C’est étrange, il ne lui semblait pas qu’il était capable de tomber amoureux… Etait ce un coup de ce démon ? Où aurait il trouvé l’occasion de le faire ? Faust était pourtant un mage difficile à berner.

Alors que la fille et sa famille sont absentes de leurs demeures, les deux parieurs s’infiltrent chez elle dans sa chambre. Observant le portrait de la jeune fille sur l’un des meubles, Faust le trouve admirable mais il trouve tout de même cela très douteux. Il y a anguille sous roche. Pourtant, il ne dit rien et se contente de suivre les actions du diable qu’est son valet dans cette vie.

Pour ouvrir l’esprit de la femme, le diable laisse dans la chambre une boite de bijou avant de disparaître tout en observant ce qui se passera ensuite de loin avec un sort de scrutation.

Quand Margaret trouve les bijoux, elle ne peut pas croire qu'ils sont pour elle, mais elle ne peut pas s'empêcher de les mettre et de les admirer. En observant la scène, Faust ne peut que se réjouir et ordonne ensuite à Méphistophélès de les réunir.

Alors que le démon s’y attelle, Faust observe encore et toujours la vie de la jeune fille. Les actions de sa mère qui la prive des bijoux pour les donner à un prêtre, ce qui ne lui plaît pas et le fait grincé des dents. Mais aussi sa visite à sa voisine qui lui conseille la discrétion alors qu’une seconde boite était apparue dans sa chambre en remplacement de la première.

Finalement petit à petit, le cœur de la jeune femme s’ouvre, et elle accepte de rencontrer Faust. Dans un jardin, ils se rencontrent alors pour la première fois officiellement. Le mage la charme et la courtise. Écoutant très attentivement et avec en apparence une infinie tristesse quand la jeune fille lui raconte sa vie si difficile.

Elle devait soigner sa jeune sœur malade jusqu’à sa mort, une chose tragique. Il ne lui reste visiblement que son frère, un soldat et sa mère.

Toutes les fois où le couple se rencontre, Faust professe son amour à la jeune fille qui petit à petit commence à se faire influencer par les sentiments du mage, et un jour, la rencontre se termine par une relation charnelle entre les deux aimants dans le dos de la mère.

Bientôt, Margaret apprend qu'elle est enceinte de Faust mais rapidement cela se sait dans la ville/ Le mage finit par décider à aller la voir mais rencontre également le frère de son aimante décidé à venger l’honneur de sa sœur. Après une dispute, le frère décide de tuer Faust pour se venger mais la différence de niveau est telle qu’il ne faudrait qu’un sort à Faust pour blesser mortellement au cœur l’homme qui désormais au sol agonise dans son sang.

Alors que petit à petit la vie le quitte, sa sœur vient vers lui pour l’accompagner en pleur dans ses derniers instants, mais son frère la considérant comme une prostituée décide de la maudire en lui promettant la damnation éternelle.

Alors que la folie s’empare d’elle, Faust disparaît, laissant la jeune femme seul face à son destin, face au désespoir. Ainsi, à la naissance de leur enfant, elle le tuera et sera condamnée à mort pour infanticide.

Assistant à son exécution, Faust d’abord impassible, ne peut finalement s’empêcher de rire et s’éloigne rapidement. Pour la première fois, il vient d’éprouver un sentiment de jouissance et finalement, il comprend. Il comprend que son bonheur se trouve dans le malheur des êtres. Il comprend que finalement, il n’avait jamais aimé cette fille, il avait aimé sa souffrance et la folie qui à la fin s’emparait d’elle. Le Diable avait finalement gagné, son âme serait à lui à sa mort, il lui fallait profiter de sa vie.

Et c’est ce que fit notre homme en parcourant les villes du Saint Empire Romain Germanique à la recherche de troubles et de malheur à causer, ce qui lui créa certains ennemis dont le plus connu encore aujourd’hui était Martin Luther et l’Eglise elle même qui l’accusaient d’être « un blasphémateur en union avec le diable » ce que Faust ne prenait plus la peine de vraiment nier.

Finalement, alors qu’il commençait à s’épuiser, un nouvel événement fin lui donner énormément d’activité, la réforme protestant de 1517. Faust n’est pas vraiment ami avec l’Eglise et Luther mais compte bien se servir de cet événement pour s’amuser.

Alors que pour Luther, ce qu’il nommait réforme devait être pure de causes économiques ou sociales, Faust poussa dans l’ombre au contraire, influençait certains des princes allemands. Ainsi on le vit en 1535 à Münster lors de la rébellion anabaptiste, une des branches réformées les plus radicales.

Alors que durant cette époque troublée, la vie de Faust prit finalement fin en 1541.

Alors qu’il était tranquillement assis dans un fauteuil dans son laboratoire, le démon vint à lui.

Tu as finalement décidé de rester ici ?

Il ne me reste que 30 minutes à vivre non ?

Le démon commença à sourire.

La jeunesse que tu m’as donnée ce n’était pas que ça n’est ce pas. Oui je m’en suis finalement rendu compte.

Je vois que tu ne perds pas tes capacités d’analyse… En effet, j’avais rajouté deux ou trois garantis à l’intérieur mais rien de l’interdisait.

Non en effet, et je ne condamne rien, je m’en fiche même. Mais je dois avouer que ceci est astucieux. Tu contamines et à fait changer mon esprit en insérant des émotions sombres dans mon âme. De plus, maintenant mon corps commence à surcharger. Tu as fait de moi une bombe pour que je ne vive pas trop longtemps. C’est astucieux.

Je vois que tu es presque heureux de ce cadeau.

Je trouve ça amusant. La mort est un concept amusant et de toute façon, cela ne risque pas d’être la fin de mon existence « maître »

Pas si vite, il te reste environ 25 minutes !

Faust souria et ferme les yeux en attendant son heure. Il n’avait pas vraiment de regret et de toute façon, il s’en fichait.

Finalement 25 minutes plus tard, son corps explosa à Staufen im Breisgau et ainsi prit la fin du mage damné qui encore longtemps dans le futur hanterait les mémoires et les légendes européennes. Un mage, officiellement mort d’une explosion lors d’une expérience provoqué par le diable selon les hommes. Selon ces mêmes accusateurs, le fait que le diable était venu le chercher pouvait se prouver par le fait que tous les morceaux éparpillés étaient retourné sur le dos pour ne point regarder le ciel.

L’histoire et la légende de cet homme furent reprises de nombreuse fois pour des versions parfois totalement différentes les unes des autres, les uns affirmant qu’il était allé jusqu’au bout de sa déchéance tandis que d’autre comme Goethe en ont fait un héros moralisateur et recherchant la salvation face à ses péchés.

Encore aujourd’hui son mystère reste entier mais est ce pour autant la fin de l’histoire ?

Faust est ce que l’on pourrait appeler un mage extrême et c’est ce qui se voit très rapidement lors de ses combats. Totalement inapte à toute forme de combat physique, il utilise exclusivement la magie pour se défendre et attaque.

En tant que Caster, il possède aujourd’hui un pouvoir nommé : Restructuration. Ce pouvoir lui permet dans un périmètre donné autour de lui de pouvoir modifier et contrôler les mouvements des atomes qui passent à sa portée. Il est ainsi capable de restructurer la matière en recombinant les atomes à sa disposition pour générer des molécules différentes de celle originale et donc changer la matière en une nouvelle forme que ce soit par un changement d’état (solide, liquide, gazeux) ou une modification complète (passage de la pierre au fer).

Son Noble Phantasm est appelé : Incarnation de la Négation


Comme le disait lui même Mephistopheles « Je suis l'esprit qui toujours nie ; et c'est avec justice : car tout ce qui existe mérite d'être détruit, il serait donc mieux que rien n'existât » ainsi, le pouvoir qui en découle est un pouvoir de désintégration et d'annulation.

En utilisation ce Noble Phantasm, Faust invoque un démon spectral qui a la capacité de nier l'existence de ce qu'il touche que ce soit physique, spirituelle ou magique. Ce qui passe à sa portée se désagrège jusqu'à n'avoir jamais existé.

Il faut noter que la puissance de Faust déterminera la durée du sort et la vitesse de désintégration des éléments car ils ne disparaissent pas d'un simple claquement de doigt.

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