Journal 0 : Le Commencement

Fate Apocalyptic Mageia

Tout allait pour le mieux au Japon, et plus précisément à Tokyo. Là-bas, la population subsistait comme elle l’entendait, certains partaient travailler, tandis que d’autres déposaient leur enfant à l’école. Il faisait vraiment bon résider dans cette ville et ce malgré le monde qui la peuplait. La journée se déroulait relativement bien, disons une journée tout ce qu’il y avait de plus classique, une bonne partie des habitants rentrait du boulot rejoindre leur famille, tandis que le reste se voyait imposer des heures supplémentaires ...

Le soleil finit par laisser place à sa jumelle, la lune. Le ciel s’assombrissait de plus en plus, les lampadaires quant à eux s'éclairaient un par un, n’illuminant les rues que de leur faible lumière. La journée se terminait dans la banalité la plus totale, du moins c’est ce que tout le monde croyait ...

Au beau milieu de la nuit un énorme flash eut lieu. Certaines personnes le remarquèrent du fait de leurs horaires décalés, d’autres plongeant profondément dans leur sommeil n’y firent guère attention, préférant milles fois leurs doux rêves ainsi que la compagnie de Morphée .

Toutefois au lendemain, quelque chose clochait, les infos et autres médias ne parlaient plus que de cette affaire ! Apparemment, il était possible de rentrer dans Tokyo et ses alentours ... Mais pas d’en sortir, très vite la panique grimpa en flèche parmi les habitants de cette ville . Certains téléphonèrent à leur patron essayant de leur expliquer ce qu'il leur arrivait, tandis qu'à coté d'autres pouvaient pénétrer dans la ville comme à leur habitude...

Mais quelque chose d’étrange se produisit... Tous les appareils multimédias, ordinateurs, télés et autres objets technologiques, se mirent tous sur la même fréquence ...

Sur leur écran se trouvait un homme encapuchonné, par rapport à l’angle où la scène était prise, il était impossible de ne voir ne serait ce qu’un bout de son visage, soudain l’homme se lança dans un discours :

« Habitants de Tokyo ... Vous et votre ville avez été choisis pour être le lieu de la nouvelle Guerre Sainte ! Des personnes de tous horizons et de toutes contrées vont venir ici pour se battre afin d’obtenir la coupe sacrée, et pour vous ... Il n’y a aucune échappatoire, cachez-vous dans vos maisons ou tentez de vous battre. Défendez vos misérables vies tant que vous le pouvez encore ...»

La transmission s’arrêta et tout le monde se posa des questions sur cette soudaine et étrange vidéo ainsi qu'à propos de cet avertissement si l’on pouvait encore le considérer ainsi ... Pour la globalité des habitants, nul autre qu'un simple canular, néanmoins certains ne pouvaient s’empêcher d’y croire et commençaient déjà à s’enfermer dans leur propre demeure.

La nuit tomba et nous pouvions déjà entendre des cris, visiblement les recommandations de l’homme encapuchonné étaient loin d’être fausses, des lieux apparurent dans la capitale, venant d’on ne sait où...

Parmi l’un d’eux, un manoir qu’on penserait tout droit sorti d’un film d’horreur, à l'architecture très ancienne...

Un jeune homme se mit d’ailleurs à courir en sa direction, celui-ci s’était fait attaquer par un homme armé d’une dague. il ne comprenait rien à la situation, son agresseur ayant l’air de sortir tout droit d’une vieille légende ou du moins d’une histoire écrite dans les livres .

Le jeune homme courut aussi vite que ses jambes lui permettaient dans les marches, poussa les portes de la sombre bâtisse avec force tout en criant à s'en détacher les cordes vocales:

« Il y a quelqu’un ?!? S’il vous plaît que quelqu’un vienne à mon aide, je vous en conjure !»

Des bruits de pas se fit alors doucement entendre, descendant les marches pour rejoindre le rez-de-chaussée. Une jeune femme à la chevelure blanche tombant jusqu’aux fesses, habillée d’une tenue de maid, de loin on aurait dit un ange. Cependant quelque chose marqua le jeune homme, ses iris d’un rouge vermeil profond, on aurait dit qu’elle pouvait lire en vous comme dans un livre. La jeune femme se retrouva face au jeune homme et lui dit d’un ton calme assorti d'un sourire, légèrement amusée par la situation :

« Bonjour jeune maître ... Puis-je vous être d’une quelconque utilité ?...»

» Le Journal De Bord !